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antidieudonne

12 février 2007

Confiant sur l'antisémitisme et le racisme

Suite aux propos de Raphaël Confiant soutenant la démarche de Dieudonné, l'auteur a cherché à affiner sa pensée dans plusieurs entretiens. Celui-ci est paru sur le site Bondamanjak

09-12-2006 Une étrange polémique a éclaté en Martinique depuis la visite de l'humoriste Dieudonné à la fête BBR du Front National à Paris. Un article dans « Le Monde » de Patrice Louis a lancé à la face du public et au-delà du monde, que Raphaël Confiant serait anti-sémite et qu'il soutiendrait la démarche de Dieudonné. Ceux qui connaissent l'écrivain ont été plutôt stupéfait d'entendre ça. D'autres ont surenchéri et tenté de forcer le trait.


BMJ a pu poser ces quelques questions à Raphaël Confiant afin de comprendre ce qui s'est passé, identifier le cadre dans lequel s'est développée l'affaire et apporter tous les éclaircissements utiles à ses lecteurs. BMJ : Pouvez-vous nous situer l'origine de cette affaire ?


R. C. : Il s'agit d'un texte non publié dans la presse écrite, ni posté sur un quelconque site-web ou blog, que j'ai fait circuler auprès d'une trentaine de personnes par Internet, texte dans lequel j'essaie d'analyser le pourquoi de la visite de Dieudonné à la Fête "Bleu-Blanc-Rouge" du Front National. Le correspondant du "MONDE" en Martinique s'est procuré ce texte je ne sais comment (en tout cas, ce n'est pas moi qui le lui ai envoyé car je ne connais pas ce monsieur !) et en a profité pour faire tout un raffut et pour faire mousser quelques autres individus frustrés qui ont trouvé là l'occasion d'avoir au moins une fois dans leur vie leur nom publié dans la grande presse. Déontologiquement, l'attitude du correspondant du "MONDE" est scandaleuse dans la mesure où mon texte n'a été publié ni posté nulle part. Il s'agit d'un texte à circulation restreinte ou privée, si vous préférez ! Il est vrai que les journaux français choisissent souvent leurs correspondants locaux ou provinciaux.


BMJ : Vous utilisez un terme sur lequel se base l'argumentaire de vos détracteurs. Pouvez-vous nous rappeler les circonstances qui vous ont conduit à utiliser le terme "innommables?


R. C. : D'abord, je tiens à dire que mes détracteurs sont un quarteron de Caldoches qui veulent détourner la vraie question qui secoue la Martinique en ce moment à savoir le génocide par substitution. Ils détournent l'attention des gens sur mon pseudo antisémitisme alors que le problème, c'est eux ! Eux qui construisent des enclaves caldoches partout en Martinique (à Sainte-Luce, au Diamant, aux Anses d'Arlets, à Tartane) et qui s'imaginent que nous allons leur livrer ce pays que nos ancêtres ont bâti pendant 350 ans avec leur sang et leur sueur. Ceci dit, pour en revenir à mon texte, je disais avoir trouvé deux explications à l'étrange visite de Dieudonné à la fête du Front National : d'abord le fait qu'il soit métis (père africain, mère française) et que ça doit être très difficile à vivre dans un pays raciste comme la France ; deuxièmement, je disais que le comportement de Dieudonné pouvait s'expliquer par le fait qu'il est poursuivi, diabolisé et aujourd'hui ruiné par des gens qu'il est interdit de nommer sous peine de procès et que donc j'ai qualifié d'Innommables. Désolé, ce n'est pas moi qui ai construit la langue française ! "Innommable" a 4 sens dans le dictionnaire et seul le 4è signifie "infâme" ou "ignoble". Le tout premier, celui que j'ai utilisé dans mon texte, dit très clairement : "Innommable : état de ce qui ne peut être nommé". Il s'agit donc d'un procès en sorcellerie intenté par des Caldoches, des R. G. et un nègre à Blanc auquel l'état français a donné une sucette dans un organisme visant soi-disant à lutter contre les discriminations. Tout ce petit monde-là ne me fait pas peur. Je les emmerde ! Et je continuerai mon combat sans dévier d'une maille.


BMJ : Que reprochez vous à ceux que vous ne voulez pas nommer ? R. C. : Mes ancêtres n'ont pas pratiqué l'Inquisition. Ils n'ont pas fait de pogroms, de rafles du Vel d'Hiv' ni de chambres à gaz, donc je refuse tout net, quand je suis face à eux, d'avoir le moindre sentiment de responsabilité ou de culpabilité. Que les Européens se sentent coupables face à eux, c'est normal ! Toute cette mauvaise conscience a fait qu'il est devenu presque impossible de nommer ces personnes. Vous pouvez dire ou écrire sans aucun problème "de confession bouddhiste", "de confession chrétienne" ou "de confession musulmane", mais il suffit que vous indiquiez la religion de ces personnes pour que vous soyez immédiatement accusés d'antisémitisme ou que vous soyez traînés en justice. C'est inacceptable ! Le journal "Antilla" a subi 2 ou 3 procès, je crois, pour les avoir nommés. Cela, c'est le premier point. Le deuxième, c'est que ce qui se passe en Palestine, le massacre du peuple palestinien, est scandaleux venant de gens qui ont subi la Shoah il y a à peine un demi-siècle. Cela aussi, je le dénonce !


BMJ : Selon vous, que cherchent ceux qui vous attaquent ainsi ?


R. C. : En Martinique, les Caldoches veulent détruire Confiant parce que Confiant est le seul qui réactive la notion inventée il y a 30 ans par Aimé Césaire : le génocide par substitution. En France, les droits-de-l'hommistes et les hypocrites de la Gauche caviar veulent me décrédibiliser par ce que je dénonce sans relâche leur double discours : discours pro-sioniste et pro-universaliste en même temps. En fait, l'universalisme européen est le nouveau masque du sionisme et du néo-impérialisme euro-yankee.


BMJ : Comment se fait-il qu'un texte privé puisse se retrouver livré au public et faire l'objet d'une exploitation publique dans un quotidien ?


R. C. : Je vous l'ai dit : le processus de Caldochisation que subit la Martinique depuis une dizaine d'années fait que la plupart de ces Caldoches travaillent main dans la main avec les R. G. ou le S. R. P. J.. Il n'est donc pas du tout difficile pour eux de trouver des textes privés ou d'enregistrer des conversations téléphoniques. Tout est bon pour tenter de discréditer ou de diaboliser les gens comme moi qui s'opposent à leur tentative de recolonisation de la Martinique. Je tiens à préciser que tous les Français ou les Africains qui sont en Martinique ne se comportent pas en Caldoches blancs ou Caldoches noirs. La plupart d'entre eux ont une attitude neutre par rapport à notre combat pour la souveraineté et je ne peux que louer cette neutralité.


BMJ : Vous devez bénéficier d'un droit de réponse dans le journal « Le Monde ». Jeudi 7, France-Antilles a publié votre interview. « Libération » dans sa page « rebonds » va publier un article. Considérez-vous que ce soit suffisant pour rétablir les choses dans leur vrai sens ?


R. C. : Il ne s'agit pas pour moi de rétablir la vérité. Je ne vais pas m'épuiser dans un combat perdu d'avance. Ces gens sont puissants, ils ont de l'argent, ils monopolisent les médias. Et d'ailleurs, il y a 15 ans, j'ai déjà eu l'occasion d'avoir affaire à eux et d'être leur victime. En 1991, en effet, j'étais finaliste du Prix Goncourt pour mon roman "Eau de Café" publié chez Grasset. Pierre Combescot et moi, nous nous sommes donc retrouvés en finale de ce prix et j'ai perdu parce que les jurés avaient été inondés de lettres disant que "Confiant est un raciste" ou "Confiant est un antisémite". Heureusement, l'année d'après, en 1992, Patrick Chamoiseau obtenait le Goncourt pour "Texaco". Donc, bon, je suis habitué à leur vindicte et cela ne me fait absolument pas peur. Si vous avez peur d'eux, vous êtes mort ! Voilà la règle. Je continuerai mon combat quel que soit le prix à payer.


BMJ : Le quotidien « France-Soir » a repris les propos de Pascal Sevran « La bite des noirs est responsable de la famine en Afrique » et « Il faudrait stériliser la moitié de la planète », pourtant, cet animateur « bénéficie » d'une certaine mansuétude contrairement à vous. Comment expliquez vous cela ?


R. C. : La France est un pays raciste, vous le savez bien ! Les hypocrites diabolisent le Front National, par exemple, alors que tout le monde sait qu'un électeur de l'UMP, de l'UDF, du PS ou du PC, n'est pas moins raciste qu'un électeur du FN. C'est une vaste hypocrisie ! Pascal Sevran est un Français gaulois, il a donc tous les droits. Il peut tout dire sans être diabolisé. Moi, je suis un colonisé, un descendant d'esclave et je n'ai qu'un seul droit : fermer ma gueule. Mais qu'ils sachent que JAMAIS, je ne la fermerai ! JAMAIS !

samedi 9 décembre 2006


http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2006/12/09/1062-confiant-sur-l-antisemitisme-et-le-racisme

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12 février 2007

Chronologie

Chronologie de la « polémique Dieudonné » depuis juillet 2003 :

11 juillet 2003 : Dieudonné est relaxé du délit d'apologie d'acte de terrorisme. Le tribunal correctionnel de Paris a estimé que ses propos sur Ben Laden ("Je préfère le charisme de Ben Laden à celui de George Bush") ne portaient pas d'appréciation morale.
Le comédien Dieudonné M'Bala M'Bala, dit "Dieudonné", qui était poursuivi pour apologie d'un acte de terrorisme, a été relaxé vendredi par le tribunal correctionnel de Paris. Il avait déclaré dans le magazine L'Echo des Savanes de février 2002 que Ben Laden avait "réussi à changer les rapports de force et la façon de se battre", et avait ajouté "il est seul contre la plus grande puissance du monde, donc forcément, cela inspire le respect. Je préfère le charisme de Ben Laden à celui de George Bush".
Voir sur le site du Nouvel Obs
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6 novembre 2003 : Dieudonné est relaxé par le tribunal correctionnel de Paris, alors qu'il était poursuivi pour provocation à la haine raciale et pour injures raciales à cause de propos tenus dans le magazine Lyon Capitale, le 23 janvier 2002.
Dieudonné, candidat à l'élection présidentielle, interrogé sur l'antisémitisme, avait tenu des propos qui avaient provoqué la plainte du Consistoire central, de la LICRA et de l'Union des étudiants juifs de France. "Le racisme, avait-il dit, a été inventé par Abraham. Le peuple élu, c'est le début du racisme". Il ajoutait: "Juifs et musulmans, pour moi, ça n'existe pas. Donc antisémitisme n'existe pas, parce que juif n'existe pas. Ce sont deux notions aussi stupides l'une que l'autre. Personne n'est juif ou alors tout le monde. Je ne comprends rien à cette histoire. Pour moi les juifs, c'est une secte, une escroquerie. C'est une des plus graves parce que c'est la première".
Voir sur le site du Nouvel Obs

1er décembre 2003 : Au cours de l'émission On ne peut pas plaire à tout le monde, consacrée à l'humoriste Jamel Debbouze, Dieudonné déclare « j'encourage les jeunes gens qui nous regardent aujourd'hui dans les cités, pour vous dire, convertissez-vous comme moi, essayez de vous ressaisir, rejoignez l'axe du bien, l'axe américano-sioniste », tend le bras droit à la fin du sketch et crie « Israël !». S'ensuit une polémique spectaculaire.
Voir la retranscription intégrale du sketch en format PDF

5 février 2004 : Le spectacle de Dieudonné "Le Divorce de Patrick" à la Bourse du travail de Lyon est interrompu pendant une demi-heure après le jet d'un flacon contenant un produit chimique. Un spectateur -une jeune fille de 13 ans- a été blessé à l'oeil et deux autres ont été incommodés. Le principal suspect, appartenant à l’extrème-droite pro-israélienne, a été relâché à l’issue de sa garde à vue. Les pouvoirs publics et la presse passent sous silence l’incident.
Voir sur le site du Nouvel Obs

20 février 2004 : Annulation du spectacle "Le Divorce de Patrick" prévu à l’Olympia, sous la pression de menaces.
La salle de spectacles parisienne de l'Olympia où Dieudonné devait se produire le 20 février, a reçu quotidiennement plusieurs centaines d'appels -sous forme de télécopies et de coups de téléphone- demandant l'annulation de son spectacle. Cette pétition émane du "Collectif citoyen antiraciste" et comporte notamment les propos suivants : "Dieudonné est raciste et antisémite, il ne doit plus pouvoir déverser sa haine". "Si le spectacle n'est pas annulé, nous seront tous présents devant l'Olympia le 20 février", écrit le collectif en demandant aux destinataires de la pétition de la diffuser à leur tour.
Dieudonné se produira néanmoins devant la salle de spectacle devant 1000 à 2000 personnes venues le soutenir.
Voir sur le site du Nouvel Obs

7 mai 2004 : Alexandre Moïse, Secrétaire général de la Fédération Sioniste de France, condamné par le tribunal correctionnel de Paris, pour faux messages antisémites Moïse, qui s'était fait connaître pour avoir organisé la campagne d'annulation des spectacles de l'humoriste Dieudonné, accusé d'antisémitisme, a été condamné par le Tribunal correctionnel de Paris à deux mois de prison avec sursis et à une amende de 750 euros, pour dénonciation mensongère : il affirmait être la victime de menaces antisémites, dont il était lui-même l'émetteur. Lire le jugement en format PDF

26 mai 2004 : Dieudonné est condamné à une peine d'amende de 5.000 euros pour "propos racistes" et "injures raciales" visant les juifs, rapportés dans un entretien paru dans Le Monde en janvier : « La population juive, par exemple, n'aime pas que je dénonce certaines de leurs manipulations médiatiques. Quand ils se plaignent de racisme, il faut arrêter. Il n'y a pas d'antisémitisme en France. En tout cas, ils souffrent moins du racisme que les Blacks et les Rebeus. (…) Pourquoi me traite-t-on d'antisémite si j'affirme publiquement que je ne soutiens pas Tsahal ? (…) Je suis habitué au racisme anti-Noir depuis mon enfance et ce racisme doit être combattu au même titre que l'antisémitisme. Il n'y a pas de hiérarchie dans la souffrance ».
Voir sur le site du Nouvel Obs

27 mai 2004 : Le tribunal correctionnel de Paris tranche jugeant que les propos Dieudonné lors de l’émission de Fogiel du 1er décembre 2004 ne présentaient pas un caractère diffamatoire à l'égard des juifs.
"Il s'avère que le personnage incarné par le prévenu ne représente pas 'les' personnes de confession juive dans leur ensemble comme il est dit dans la prévention mais une certaine catégorie de personnes uniquement dans l'expression de leurs idées politiques", a souligné le tribunal dans son jugement.
Voir sur le site du Nouvel Obs

30 juin 2004 : La cour d'appel de Paris prononce un arrêt confirmant la relaxe prononcée par le tribunal correctionnel à l'encontre de l'humoriste Dieudonné qui était poursuivi pour avoir déclaré : "les juifs, c'est une secte, une escroquerie, c'est une des plus graves parce que c'est la première".
La Licra et le MRAP avaient fait appel de ce jugement du 6 novembre 2003 et poursuivaient Dieudonné pour injure raciale et incitation à la haine raciale.
Voir sur le site du Nouvel Obs

2 juillet 2004 : Dieudonné annonce, sur le ton de la demi-plaisanterie, la constitution d’un Conseil représentatif des institutions noires de France, sur le modèle du CRIF. « La République ne fera pas l'économie du communautarisme comme le montre l'exemple du CRIF. S'il n'est pas démantelé, nous serons bien obligés de nous structurer de la même façon ».

29 août 2004 : Le groupusculaire Parti Kemite (www.partikemite.org) organise un meeting au Théâtre de la Main d’Or, qui appartient à Dieudonné. "Compte tenu de notre politique, seul notre famille (le peuple kémite) y est conviée", proclament les organisateurs. En clair : entrée interdite aux non-noirs.

28 septembre 2004 : Suite à la diffusion d’un reportage de l’émission Complément d’enquête sur Dieudonné, un groupe composé de 20 à 30 « jeunes » attaque la librairie Au Pays de Cocagne, rue Vieille du Temple à Paris, où l’écrivain et provocateur Alain Soral participait à une séance de dédicaces. Ces jeunes, appartenant selon toute vraisemblance à la Ligue de Défense Juive (LDJ) ou au Bétar, ont mis à sac la librairie après avoir brisé sa vitrine, et agressé les personnes venues se faire dédicacer un livre, faisant six blessés légers. L'enquête était toujours au point mort en février 2005. Voir le détail et le contexte de l’affaire

29 octobre 2004 : Dieudonné annonce son départ du mouvement Europalestine, animée par Olivia Zemor, qui a réalisé 1,8% des suffrages aux élections européennes en Ile de France en juin 2004.

11 novembre 2004 : Dieudonné acueille dans son théâtre les juifs ultra-orthodoxes et antisionistes de Neturei Karta. Maria Poumier, compagon de route de Roger Garaudy, et Ginette Skandrani, co-éditrice avec Mohammed Latrèche, président du Parti des musulmans de France, du faux Manifeste judéo-Nazi d’Ariel Sharon, font partie des organisateurs.

10 décembre 2004 : La cour d'appel de Nîmes relaxe l'humoriste qui avait été condamné en première instance à 5.000 euros d'amende pour "propos racistes" et "injures raciales" visant les juifs dans un article du Monde en janvier reprenant des extraits d'un entretien au magazine musical The Source.
Voir sur le site du Nouvel Obs

03 février 2005 : L’écrivain Bernard-Henri Lévy signe dans son bloc-notes hebdomadaire du Point un papier intitulé « Dieudonné, fils de Le Pen » dans lequel il accuse le comique d'avoir tenu des propos antisémites et homophobes lors de sa représentation au Zénith le 29 décembre 2004 devant 5000 spectateurs.
Voir sur le site du journal Le Point

16 février 2005 : Dieudonné, en tournée à Alger déclare notamment que la mémoire de la Shoah relève de la « pornographie mémorielle » et déclare que « le sionisme c'est le sida du judaïsme ».
Le journal en ligne pro-israélien Proche-Orient.info qui est à l'origine du "scoop" consacre un long dossier à la polémique. Proche-Orient.info avait d'abord titré que pour Dieudonné la Shoah était une "pornographie mémorielle", ce qui Dieudonné n'avait pas déclaré.
Voir le dossier sur Proche-orient.info

2 mars 2005 : Dieudonné est agressé en Martinique par quatre individus membres ou sympathisants de la Ligue de défense juive. Le tribunal correctionnel de Fort-de-France les a condamnés le 02 avril 2005 à 6 mois de prison dont 1 mois ferme et à un euro symbolique de dommages et intérêts.
12 février 2007

Dieudonné n'est plus candidat à la présidentielle

Interrogé par France soir, Dieudonné a décidé de renoncer à être candidat à l'élection présidentielle de 2007: "pour obtenir 500 signatures, il faut des moyens. A ce jour, je n'en ai que 200"

"Mes voix, je ne les donne à personne. Peut-être que j'entrerai dans les débats entre les deux tours", ajoute-t-il.

A plusieurs reprises, Dieudonné a soutenu le Front national

A ce jour, et après le desistement de Dieudonné, il reste encore 4 candidats de droite déclarés.

voi aussi http://www.prochoix.org/cgi/blog/?q=dieudonn%E9

mercredi 11 octobre 2006

12 février 2007

Dieudonné dans le Choc du mois

Il y aura sans doute le jeudi 27 avril 2006 un nouveau journal mensuel d'extrême-droite dans les kiosques. Son titre : « le Choc du Mois ». Publié par une équipe dirigée par Jean-Marie Molitor - par ailleurs directeur de « Minute » - et Bruno Larebière - pseudonyme de Lotfallah El Khoury qui fut le directeur de l'ancienne formule -, il reprend en effet le nom, l'idéologie et une partie des collaborateurs du « Choc du mois » créé en 1987 et qui avait cessé de paraître en 1993. Motif : une condamnation en justice et une lourde amende pour la publication d'une interview du négationniste Robert Faurisson. En 1989, rappelons-le entre autres, le « Choc du mois » avait aussi annoncé à sa manière le centenaire de la naissance d'Adolf Hitler par une couverture dont le titre était : « Il aurait eu 100 ans ».

Sous le point d'interrogation : "Il se verrait bien face à Le Pen au deuxième tour... Lui dans Le Choc du Mois, vous n'allez pas y croire !" Révélation de POI : "il", c'est Dieudonné. Le clou de ce numéro à venir, c'est qu'un candidat à l'élection présidentielle de 2007 y est l'invité vedette. Le Pen ? Non. Le candidat s'appelle Dieudonné M'Bala M'Bala. Qui, se présentant dans un entretien comme « la vraie gauche », n'hésite pas à faire précisément de Jean-Marie Le Pen le champion de « la vraie droite ».

Pourquoi et comment, alors que le choix des invités possibles était large, Dieudonné se retrouve-t-il interviewé dans le premier numéro de la nouvelle formule de ce mensuel d'extrême droite, dont on sait l'importance en matière de marketing ? Au nom de quel socle idéologique commun a-t-il accepté de s'adresser, dans un journal groupusculaire, à des électeurs de l'extrême droite radicale ? Qu'est-ce que Dieudonné en attend ? Et qu'est-ce que les directeurs de la publication attendent, eux, d'un tel entretien en matière d'image ?…

Source Proche-Orient.info

12 février 2007

Dieudonné veut commémorer Dieudonné mais pas l'esclavage

10 mai 2006, devant les grilles du Sénat où se tenait de la manifestation pour la commémoration de l’abolition de l’esclavage au Jardin du Luxembourg, on pouvait croiser Dieudonné et ses supporters en train de scander des slogans en faveur... de lui. quand ils ne dénonçaient pas une “mascarade” commémorative.

Après avoir feint de ne pas être invité (alors que l'entrée publique était ouverte à tous), il a finalement gagné le coin des VIP, où il salué auprès de l'agence reuters un Chirac “plutôt digne et sincère dans ses motivations”. Pourtant, quelques minutes plus tôt, au micro de Tristan Mendès France, qui l'a filmé, il dénonçait Chirac comme un comique et refusait toute valeur symbolique à cette commémoration...

Le mieux, c'est encore d'aller sur le blog de Tristan : http://blog.mendes-france.com/2006/05/10/vcast-dieudonne-contre-de-la-commemoration-de-labolition-de-la-traite-negriere/ ou sur www.egoblog.net

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12 février 2007

L’aveu de Dieudonné

xtrait de L’Arche n°562, février 2005


Reproduction autorisée sur internet avec la mention d’origine

Numéro spécimen sur demande à info@arche-mag.com


Le samedi 11 décembre 2004, France 2 diffuse l’émission de Thierry Ardisson « Tout le monde en parle » (enregistrée deux jours auparavant). Cette émission contient une interview de Dieudonné. La transcription exacte de l’interview a été réalisée par les animateurs du site de soutien à Dieudonné et mise en ligne par eux (1).

Au cours de l’interview, Thierry Ardisson demande à Dieudonnɠ: « Est-ce que vous n’auriez pas intérêt finalement à faire avancer la cause des Noirs plutôt que d’être l’ennemi de la cause sioniste ? »

Voici la réponse de Dieudonnɠ: « C’est sûr.... Mais bon, tout a commencé avec ce projet de film sur le Code Noir, sur la traite négrière. Tout a commencé comme ça. Je vais voir les autorités de mon pays, le CNC [Centre National de la Cinématographie, ndlr], pour dire “Bon voilà, je voudrais faire ce film”. Et là on m’envoie un courrier. On me dit : “Non. Ne faites pas un film”... Pourquoi ? Parce que c’est un sujet extrêmement délicat. 95% des richesses aux Antilles appartiennent encore aux descendants d’esclavagistes. C’est un sujet difficile à ouvrir. Alors je leur dis : “Vous ne pouvez pas me dire ça. Vous avez financé tout un tas de films sur d’autres crimes contre l’humanité. Le mien a été déclaré comme crime contre l’humanité, vous ne pouvez pas me...”
Et là, j’ai compris que j’étais face à une sorte d’unicité dans la souffrance, face à la République, qui m’a extrêmement dérangé. Et là j’ai eu un discours qui est celui que j’ai face à vous. Et je ne changerai pas. C’est pour ça que je vous dis : Peut-être que ce discours ne passera pas, mais tant que les Noirs n’auront pas aussi droit à leur dignité, simplement à leur histoire, je tiendrai ce discours et je continuerai à le faire. (...) Si j’avais pu faire ce film comme ça, je serais pas là aujourd’hui, parce que les choses ne seraient pas passées, déroulées de cette façon-là... »

Relisons bien la déclaration de Dieudonné. Thierry Ardisson lui demande pourquoi il est devenu « l’ennemi de la cause sioniste ». Dieudonné répond que « tout a commenc頻 avec son projet de film. Et il insiste : « Tout a commencé comme ça. »

Quel lien y a-t-il entre le refus du CNC de financer son projet de film et son hostilité à « la cause sioniste » ? Dieudonné le dit un peu plus loin : « Et là, j’ai compris que j’étais face à une sorte d’unicité dans la souffrance. » En clair : y en a que pour les Juifs. Et il y revient dans sa conclusion : « Si j’avais pu faire ce film comme ça, je serais pas là aujourd’hui, parce que les choses ne seraient pas passées, déroulées de cette façon-là... » Si Dieudonné est « là aujourd’hui », c’est-à-dire chez Thierry Ardisson, à se justifier de son « dérapage » antisioniste, c’est parce qu’il n’a « pu faire ce film ». Les Juifs, pardon les sionistes, ont « pay頻 parce que Dieudonné n’a pas bénéficié des financements du CNC.

Pour qui aurait le moindre doute quant à cette interprétation, Dieudonné est revenu peu après sur sa version des choses. Passant avec son dernier spectacle dans la ville de Nancy, le 8 janvier 2005, il donne une interview à un journal en ligne nommé NancybyNight (2). Il évoque son projet de film sur le Code Noir, qu’il espère financer par un appel public aux dons. L’interviewer lui demande : « Et comment les gens peuvent souscrire à votre projet ? » Réponse de Dieudonnɠ: « Internet. Internet est le dernier espace de libre expression qui nous permet de pouvoir organiser cette souscription face à cette interdiction du CNC. Et toujours face à ce même lobby sioniste extrêmement puissant, qui dans sa stratégie de communication veut préserver une forme d’unicité de la souffrance en organisant une compétition victimaire, qui est de dire : nous sommes les personnes qui ont le plus souffert. » On retrouve la même formule-clé que chez Ardisson, l’« unicité de la souffrance », mais cette fois l’ennemi est clairement nommɠ: c’est « ce même lobby sioniste extrêmement puissant », dont la « stratégie de communication » a empêché Dieudonné de financer son film avec des fonds publics.

Le lendemain, 9 janvier 2005, Dieudonné se confie à un autre journal en ligne, nommé Hermaphrodite. Il s’en prend au CNC, « cet organe officiel qui théoriquement doit gérer l’intérêt de la collectivité et l’intérêt des citoyens et qui, malheureusement, est gangrené par ce réseau ultra sioniste insupportable qui refuse l’accès simplement au devoir de mémoire des autres concitoyens, avec cette unicité de la souffrance obtenue de manière obscène » (3).

Plus aucun doute n’est donc permis. L’événement déterminant, celui par lequel « tout a commenc頻, celui sans lequel « les choses ne seraient pas déroulées de cette façon-l࠻, c’est le refus opposé par le Centre national de la cinématographie (CNC) à une demande de subvention déposée par Dieudonné. Si les fantasmatiques « sionistes » siégeant au Centre national de la cinématographie (des noms ! des noms !) avaient accepté de financer le film de Dieudonné, il n’en aurait jamais voulu aux Juifs ni à Israël.

Soyons clair. Il est important de parler davantage des horreurs de l’esclavagisme. Il est également légitime de vouloir faire un film sur ce sujet. Un film réveilleur de consciences, qui serait (par exemple) pour la France l’équivalent ce que fut pour les États-Unis le film de Steven Spielberg Amistad. Mais de là à imaginer que Dieudonné M’Bala M’Bala aurait un droit inné à faire un tel film, c’est vraiment pousser le bouchon.

Pourquoi lui, et pas un autre ? Pourquoi son projet aurait-il dû être financé par le CNC ? Nombre de bons cinéastes (africains, ou pas) devraient être sollicités. Pas forcément Dieudonné, qui n’a aucune vraie référence dans ce domaine.

Quant à l’histoire des « sionistes » au CNC, c’est de la folie furieuse. Accuser les Juifs - mal travestis en « sionistes » - de ses propres échecs est le B.A.-BA de l’antisémitisme. Le défunt journal Hara-Kiri avait déjà raconté la même histoire : « Hitler était peintre à Vienne. Il le serait encore si un Juif n’avait pas retiré l’échelle. »

NOTES

1.http://soutiendieudo.free.fr/article.php3 ?id_article=112.

2.http://www.nancybynight.com/pages/reportages/reportages.php

3. http://hermaphrodite.fr/article703.html

12 février 2007

Dieudonné à la fête du FN : une visite pas si mystérieuse

Tout le monde l'a vu, certains l'ont reçu sur leur stand. Mais officiellement, aucun des responsables frontistes n'était au courant de la venue du fantaisiste Dieudonné, samedi 11 novembre, à la convention présidentielle bleu, blanc, rouge de Jean-Marie Le Pen au Bourget. Une «visite spontanée», assure Dieudonné, venu «en homme libre». Il est pourtant difficile de croire que le pourfendeur de Marie-France Stirbois à Dreux en 1997, condamné en mars 2006 en première instance pour avoir déclaré que les juifs «étaient tous des négriers reconvertis dans la banque», ait pu s'inviter au BBR sans s'être assuré auparavant qu'il pourrait effectivement rentrer de manière courtoise. Ou se faire complaisamment photographier à sa sortie du Parc des expositions du Bourget en bonne place au milieu d'une escouade de DPS, les gros bras du FN, hilares.


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Une série de photos publiées sur le site d'Allain Jules Meynié (1), un proche de Dieudonné, montre sa proximité avec quelques figures frontistes ou issues de la droite nationale bien connues. L'ex-directeur de campagne de Dieudonné, Marc Robert, de son vrai nom Marc Georges, est un ancien militant frontiste. Candidat aux municipales de 1995 à Eragny (Val d'Oise), photographié au BBR en compagnie de Jean-Michel Dubois, lui-même élu de ce département, il reconnaît avoir été «dans une certaine mesure, la cheville ouvrière de cette rencontre». «L'opération avait été préparée de fraîche date. Des contacts ont été pris pour s'assurer qu'il allait bien pouvoir rentrer», confie Marc Robert.
Conspirateur réjoui. Pourtant, au FN, tout le monde feint de ne pas avoir été informé. C'est Farid Smahi, ancien conseiller régional FN d'Ile-de-France, «ami de très longue date d'Ahmed Boualek», responsable de l'association La banlieue s'exprime (2), qui a guidé Dieudonné à travers les stands et lui a proposé de se rendre sur celui de l'association de Jany Le Pen, SOS enfants d'Irak. Ce jour-là, il laisse comprendre, à coups de lourds sous-entendus et avec une mine de conspirateur réjoui, qu'il n'est pas pour rien dans cette visite. Une semaine après, Farid Smahi affirme qu'il n'était «pas au courant», qu'il n'y est «pour rien» et qu'il a été «agréablement surpris». L'organisateur des grandes manifestations frontiste, Jean-Michel Dubois, assure lui aussi n'y être pour rien. «La sécurité m'a appelé pour me dire que Dieudonné était à l'entrée et me demander des instructions. Je n'étais pas au courant, pas plus que le président», raconte Jean-Michel Dubois. Même version pour Olivier Martinelli, le directeur de cabinet de Le Pen, à la différence près que c'est une secrétaire qui l'informe. Et s'il est photographié en compagnie de Dieudonné sur le stand de la Corse, c'est que cet insulaire n'a pas voulu faillir «aux traditions d'hospitalit黠de l'île de Beauté. Toujours selon son récit, Olivier Martinelli s'est alors empressé de transmettre la nouvelle «au président qui [lui] a dit qu'il pouvait rentrer». Louis Aliot, le secrétaire général du FN et directeur adjoint des campagnes lepénistes, a été prévenu par le directeur national du DPS, Jean-Pierre Chabrut, au moment où Dieudonné payait son billet d'entrée. Peu enthousiasmée par cette présence, Marine Le Pen affirme qu'elle n'en savait rien. «Pas plus que Bruno Gollnisch», ajoute-t-elle
Marine Le Pen dispose pourtant de personnes dans son proche entourage pour la tenir avertie des intentions de Dieudonné. A commencer par Marie Chatillon, actuellement employée au service de communication du Front. Sur plusieurs photos, elle apparaît aux côtés de Dieudonné, lui claquant la bise au passage. «Je crois qu'elle le connaît parce qu'elle a fait du chant choral», assure Eric Iorio, responsable de la propagande au FN. Surtout, son époux, Frédéric Chatillon, est un ancien responsable du GUD. Aujourd'hui à la tête d'une entreprise baptisée Riwal communication, il a joué les intercesseurs pour le compte de Dieudonné auprès de nombreuses personnalités libanaises, lors d'un voyage organisé fin août 2006 .Au cours de cette escapade, Frédéric Chatillon l'aurait présenté à de nombreuses personnalités, dont Lahoud Aoun, le président du groupe Hezbollah au parlement libanais. L'ex-responsable gudiste a longtemps été considéré comme entretenant des liens assez proches avec le général Tlass, ancien ministre syrien de la Défense et éditeur de brochures révisionnistes en plusieurs langues. «J'ai appelé aussitôt Frédéric Chatillon. Il m'a dit qu'il n'était pas au courant», dit Eric Iorio. Le couple Chatillon connaît bien Dieudonné, puisqu'il avait convié Marine Le Pen à un dîner en compagnie du fantaisiste. «Une invitation que j'ai déclinée», assure celle-ci.
Moulin de Valmy. Autour de Dieudonné, les passerelles vers le FN ne manquent pas. A commencer par Alain Soral, écrivain pamphlétaire qui s'est fait remarquer par ses prises de positions anticommunautaristes et antisionistes. Il était du voyage au Liban. Alain Soral a été reçu à deux reprises par Le Pen lui-même. Il a même été l'inspirateur d'une partie du discours tenu par le Président du Front national au pied du moulin de Valmy le 20 septembre. Marine Le Pen en a discuté «une demi-douzaine de fois avec lui. On a confronté nos idées et on est tombé d'accord sur la même ligne». Une autre photo, toujours sur le site Allain Jules Meynié, montre Dieudonné, donnant l'accolade à Jean-Emile Néaumet, alias Nicolas Gauthier, journaliste au mensuel le Choc du mois, qui l'a interviewé pour le compte de ce magazine. Dieudonné y déclarait entre autres : «Dorénavant, un antisémite est quelqu'un que le Crif (Conseil représentatif des institutions juives) n'aime pas», se posant ainsi, lui aussi, en victime diabolisée. «Sa présence ne doit rien au hasard, croyez-le bien», affirme un cadre du parti d'extrême droite qui soupçonne, sourire aux lèvres, Le Pen lui-même, d'avoir négocié en direct cette visite avec Dieudonné.

Par Christophe FORCARI
QUOTIDIEN : lundi 20 novembre 2006
Liberation
12 février 2007

Propos de Dieudonné sur les juifs: le délit d'injure raciale examiné en cassation

la Cour de cassation s'est penchée vendredi sur le délit d'injure publique raciale, en examinant une décision de relaxe prononcée en faveur de l'humoriste Dieudonné pour des propos controversés sur les juifs, l'avocat général réclamant l'annulation de la décision.

Dans une interview publiée par la magazine Lyon Capitale en 2003, Dieudonné M'Bala M'Bala avait déclaré: "Les juifs, c'est une secte, une escroquerie, c'est une des plus graves parce que c'est la première".


La justice s'est prononcée à plusieurs reprises sur cette phrase.

Dans un premier temps, la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris a relaxé l'humoriste. Une décision confirmée par la cour d'appel de la capitale qui a estimé, dans un arrêt rendu le 30 juin 2004, qu'il ne visait pas "la communauté juive en tant que communauté humaine mais la religion juive".

Le Consistoire central (Union des communautés juives de France) a formé un pourvoi en cassation.

Une première fois, le 15 mars 2005, la Cour de cassation a annulé la décision. La chambre criminelle de la haute juridiction a alors renvoyé le dossier devant la cour d'appel de Paris, siégeant dans une autre composition, pour de nouveau statuer.

Or, cette dernière, le 9 février 2006, a résisté à la position prise par la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français en rendant de nouveau un arrêt de relaxe.

Du fait de cette résistance, la Cour de cassation s'est réunie vendredi en assemblée plénière, comme le prévoit le code de procédure pénale.

L'avocat général Jacques Mouton a conclu à la cassation de l'arrêt du 9 février, estimant le propos clairement antisémite.

Arrêt le 16 février.


Depeche afp

12 février 2007

Dieudonné félicite le Hamas

Communiqué de presse de Dieudonné Mbala Mbala publié le 29 janvier sur Lesogres.org.

"Félicitations au HAMAS !

Le Hamas a remporté une grande victoire aux élections législatives palestiniennes et je tiens à lui adresser mes plus sincères félicitations. Je salue le peuple Palestinien qui a su exprimer démocratiquement sa volonté de résistance à l'oppresseur, droit expressément reconnu par la déclaration des droits de l'homme. Je forme le vœu que le peuple palestinien sache préserver son unité, garante d'une victoire annoncée, qui verra l'avènement d'un état palestinien unique, multiconfessionnel, dans lequel juifs, musulmans et chrétiens vivront en paix avec leurs voisins.

Dieudonné Mbala Mbala Candidat à l'élection présidentielle"

lundi 30 janvier 2006


http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2006/01/30/1038-dieudonne-felicite-le-hamas

12 février 2007

Dieudonné condamné pour des propos antisémites

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné vendredi l'humoriste Dieudonné à 5.000 euros d'amende pour des propos antisémites comparant les "juifs" à des "négriers" dans une interview au Journal du dimanche (JDD) en février 2004.

Dieudonné M'Bala M'Bala, absent à la lecture du jugement, a été reconnu coupable d'"incitation à la haine raciale" par la 17e chambre correctionnelle.

Le tribunal l'a également condamné à publier le jugement dans quatre journaux : le Journal du dimanche, le Monde, le Figaro et Libération.

Il devra aussi verser un euro symbolique de dommages et intérêts à la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA), à l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), au Consistoire israélite de France, à Avocats sans frontières et à SOS Racisme, associations parties civiles.

Dans le JDD, le 8 février 2004, Dieudonné avait déclaré: "+sale nègre, les juifs auront ta peau+, voilà le genre de slogans que j'ai entendus. Ce sont tous ces négriers reconvertis dans la banque, le spectacle et aujourd'hui l'action terroriste qui manifestent leur soutien à la politique d'Ariel Sharon".

"Ceux qui m'attaquent ont fondé des empires et des fortunes sur la traite des Noirs et l'esclavage", ajoutait Dieudonné qui s'exprimait après des incidents survenus lors d'un de ses spectacles à Lyon, au cours duquel des manifestants d'organisations juives l'avaient pris à partie.

Lors de l'audience de fond le 27 janvier, Dieudonné M'Bala M'Bala, candidat à la présidentielle de 2007, s'était défendu d'avoir voulu assimilé "juifs" et négriers", expliquant qu'il faisait référence au soutien "indéfectible" qu'Israël avait pu apporter au gouvernement d'apartheid en Afrique du Sud "qui opprimait les Noirs".

Le parquet avait demandé sa condamnation estimant que Dieudonné avait eu recours à un "cliché antisémite".

lundi 13 mars 2006

http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2006/03/13/432-dieudonne-condamne-pour-des-propos-antisemites

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